Les soeurs Carmines, t1, de Ariel Holzl

" Merryvère Carmine est une monte-en-l’air, un oiseau de nuit qui court les toits et cambriole les manoirs pour gagner sa vie. Avec ses sœurs, Tristabelle et Dolorine, la jeune fille tente de survivre à Grisaille, une sinistre cité gothique où les mœurs sont plus que douteuses. On s’y trucide allègrement, surtout à l’heure du thé, et huit familles d’aristocrates aux dons surnaturels conspirent pour le trône.

Après un vol désastreux, voilà que Merry se retrouve mêlée à l’un de ces complots ! Désormais traquées, les Carmines vont devoir redoubler d’efforts pour échapper aux nécromants, vampires, savants fous et autres assassins qui hantent les rues…" 


C'est pour quand, la sortie du troisième opus en format poche ?
C'est pas que ça presse, mais un peu quand même...

Je l'ai un petit peu difficile ces temps-ci, de me mettre dans un livre. Mais internet est bien fait et @plooufette aussi ! Elle a répondu à mes lamentations avec un nom, un seul : Carmines. Qu'est-ce qu'elle a bien fait, mazette. En moins de trois nuits, c'était fini... 263 pages, aspirée comme une part de tarte aux pommes de mamie ! Bloup. Plus rien !

(...) la parole de la royauté, d'après lui, ça a autant de valeur qu'une allumette dans une mine de soufre.

    Les carmines, ce sont trois soeurs aux antipodes les unes des autres et une histoire qui rentre dans le cadre autant qu'elle en sort ! Accompagnée d'une écriture dépourvue de courbures alambiquées et une absence jouissive de romance : on a là le créneau parfait entre deux poteaux ! Celui de la détente et de la réussite. De la détente parce que je me suis franchement déliée les neurones, et de la réussite car non seulement j'ai eu envie de lire la suite... Mais j'ai lu. J'ai l-u. Et ce n'était franchement pas gagné mais sans même avoir à forcer, me revoilà en selle ! Prête à devenir Dame de Compagnie de la Reine...

... parce que oui, j'ai bien évidemment déjà dé-go-mmé le tome deux.

    Car même si la série possède quelques défauts à son actif - notamment une (plus ou moins) généreuse louche de prévisibilité, elle permet de s'évader du quotidien en quelques pages seulement et c'est précisément ce que je désirais. Le je-m'en-foutisme ambiant de l'univers dans lequel évoluent les Carmines est également un pur délice : complet mais pas complexe, on y achète du pain aussi facilement que du cyanure et les vagues de cynisme se succèdent les unes les autres d'une manière tout à fait décomplexée.

Un régal, d'autant plus que la série est découpée en trois volumes : un pour chaque soeur. Autrement dit : pas le temps de se morfondre ! Quand l'une est occupée à rester en vie, l'autre en profite pour remettre ses jupons en place, tandis que la dernière... La drenière essaye de manger autre chose que des pommes de terre ?


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