Fragments d'histoire.



Le Tribunal des âmes, de Donato Carrisi !  Qui n'est pas encore sur le blog...
 J'avoue ne pas savoir comment m'y prendre malgré l'irrésistible envie d'écrire sur cette pépite.




Combien de fois par jour cela nous arrive-t-il à notre insu? Combien d'êtres rencontrons-nous par hasard et laissons-nous partir comme si de rien n'était, sans savoir que nous sommes faits l'un pour l'autre? »

Dans les cas de disparition, il fallait gérer le doute. Il pouvait s'insinuer partout, tout corroder de l'intérieur, sans qu'on s'en aperçoive. Le doute consumait les jours, les heures. Et les années passaient sans réponse. Il valait mieux que l'enfant soit mort, savoir qu'il avait été tué, avait-il alors songé. La mort prenait les souvenirs, même les plus beaux, et les inséminait avec la douleur, rendant tout rappel insupportable. La mort maîtrisait le passé.  Le doute était pire, parce qu'il s'emparait du futur.

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