Bien. J'y suis.
C'est le tome 3... et je ne suis toujours pas déçue.
Comment tu expliques ça, Azaël ?
(Pire : comment expliques-tu toute cette gentillesse ?? C'est qu'il me laisse même pas culpabiliser en paix pour mon retard !)
(Pire : comment expliques-tu toute cette gentillesse ?? C'est qu'il me laisse même pas culpabiliser en paix pour mon retard !)
Oui, je suis au courant. C'est la troisième fois que je m'éclate le coeur contre le clavier pour chroniquer cette série. Mais c'est parce que je ne peux pas et ne sais pas faire autrement. Après un tome 2 absolument epic se déroulant à bord du légendaire Liokûmkän, Azaël nous embarque dans une épopée terrestre à couper le souffle sur les terres Australiennes. Des terres d'une hostilité égale à leur beauté... c.à.d : redoutable.
Vos problèmes ne cesseront de se répéter tant que chacun ne sera pas décidé à se corriger soi-même au lieu de vouloir changer les autres. Même animé des meilleures intentions, tout gouvernement qui n'a pas compris cela est promis à l'échec.
Et c'est en plus de ce nouveau décor qu'une nouvelle prodigieuse et douloureuse avancée dans la quête (suicidaire) de nos protagonistes face au prophète du dieu de la Vengeance va avoir lieu, ainsi qu'un développement profond de ces mêmes protagonistes - dont celui de Mharnör, ce grand fou imbuvable et impétueux... qui devient de plus en plus attachant au fil des volumes. -
Dans le tome 2 pourtant et déjà, beaucoup de nos "héros" avaient eu voix au chapitre...
Mais ici, le ton était totalement différent.
Il était urgent. C'était un besoin impérieux.
Mais ici, le ton était totalement différent.
Il était urgent. C'était un besoin impérieux.
Un besoin impérieux de transmettre, de laisser entrevoir sa personne, sa véritable personne, de manière tout à fait transparente avant l'inévitable, avant l'imprévisible... Une flèche, un poison, un envoyé du Vindicateur... Le danger se fait tellement proche, que même le Fléau de Feen ne peut se permettre de jouer en permanence le fanfaron...
Il n'était guère étonnant qu'il se fût spécialisé dans l'exploration de la voie des rêves. Ce couard devait chaque fois prier pour ne pas tomber en plein cauchemar...
Heureusement pour nous ! Azaël ne souhaite pas notre mort prématuré derrière son ouvrage et laisse le soin à notre myrmidon favoris d'alléger son récit ! Même si ce dernier, très loin d'être lourd et pesant, est tout au contraire un délice dont on ne peut se séparer : il n'a absolument rien à envier au meilleur page-turner du marché avec son rythme pétulant et son atmosphère oppressante !
En trois volumes, tous fabuleux, tous unique... Celui-ci est définitivement d'une profondeur incroyable. L'urgence de la situaiton qui palpite sous nos doigts et fait vibrer les lignes autant que les mots est indéfinissable. Et ces personnages, se battant coûte que coûte contre le Vindicateur, mais également contre un autre ennemi encore plus redoutable et plus insaisissable... Le Temps. Invisible, inflexible... Et impitoyable.
Bref. C'est haletant, prenant, touchant et percutant, d'autant plus que cette série recèle de mots importants mais pas seulement, c'est un condensé de leçons de vie, de courage et de résilience. En plus d'une intrigue rondement mené !
Donc.
Que veux-tu que j'espère, ou que je demande, de plus ? Si ce n'est de rencontrer Mharnör pour une bonne partie de cartes ! Ou bien que cette histoire n'ait pas de fin, car je suis terrifiée à l'idée de découvrir la suite et la fin de cette histoire... Je suis terrifiée à l'idée de devoir dire au revoir à nos conjurés.
Que veux-tu que j'espère, ou que je demande, de plus ? Si ce n'est de rencontrer Mharnör pour une bonne partie de cartes ! Ou bien que cette histoire n'ait pas de fin, car je suis terrifiée à l'idée de découvrir la suite et la fin de cette histoire... Je suis terrifiée à l'idée de devoir dire au revoir à nos conjurés.
Cette aventure est tout bonnement incroyable, et malheureusement pour moi, toutes les bonnes choses ont une fin. Mais bon. J'me dis que, quand même, c'est une série qui est largement plus que bonne... Avec un peu de chance, elle va y échapper, à cette fin ! Non ? Bon, d'accord... Dans ma tête alors ? Moi ? Dans le déni ?! Jamais !
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