Le héros de ce drame romantique, Ruy Blas, déploie son intelligence et son éloquence, tant pour dénoncer et humilier une oligarchie accapareuse des biens de l'État que pour se montrer digne d'aimer la reine d'Espagne.
Mais cette voix du peuple, éprise de justice, éclairée par l'amour, est prisonnière d'une livrée de valet et d'un maître attaché à perdre la réputation de la reine en lui donnant « son laquais pour amant.
Courte pièce dénonçant les affres du pouvoir & de l'amour, Ruy Blas est le récit d'une série de chutes, toutes dépeintes dans un décor vibrant de sentiments, à la fois sombre et lumineux ; car là où l'amour égaie les jours, la vengeance et la cupidité ne font que les asphyxier...
Divisé en IV actes, ce drame romantique met en scène quatre personnages importants : Ruy Blas (évidemment), Don Salluste, la Reine, et Don César (ô Don César !). Des personnages pleins de charme qu'il est agréable de découvrir au gré des ambitions ainsi que des retournements de situations, menés par une plume toujours aussi délicate et lyrique !
Tout du long, on exalte avec les personnages ; on se pend à leurs lèvres et on s'y balance jusqu'à la chute, suivant le rythme des vers, savourant les rimes... Les personnages s'animent, et nous avec. Ce fut un véritable délice, comme souvent avec Victor Hugo ! Impossible de s'ennuyer, même durant les fameux monologues de Ruy Blas (mais quel délice !) ! Si j'avais pu, je serais volontiers resté accroché à son bras...
Tout du long, on exalte avec les personnages ; on se pend à leurs lèvres et on s'y balance jusqu'à la chute, suivant le rythme des vers, savourant les rimes... Les personnages s'animent, et nous avec. Ce fut un véritable délice, comme souvent avec Victor Hugo ! Impossible de s'ennuyer, même durant les fameux monologues de Ruy Blas (mais quel délice !) ! Si j'avais pu, je serais volontiers resté accroché à son bras...
Je ne suis vraiment pas déçue d'avoir cédé à ce grand classique français qui sera surement lu, puis re-lu, pour être re-re-lu, autant de fois que j'en ressentirai le besoin... C'est une petite pépite, surement pas autant que le Dernier jour d'un condamné, qui est d'un tout autre style et d'un tout autre genre, mais une pépite tout de même. Mais surtout, une véritable incitation à la folie de la scène.
Ah toi et Victor Hugo... fais attention, un certain Donato va devenir jaloux :P
RépondreSupprimerChuuuut, haha ! Je suis certaine qu'ils pourraient bien s'entendre !
SupprimerSur un malentendu... ils ne sont peut-être pas contre un ménage à trois :P
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